mercredi, septembre 26, 2007

Les photos de la France

Bonjour à tous!

Vous le savez déjà, je reviens d'un séjour en France. Mon frère s'est occupé de prendre les photos car pour ma part je filmais.

Voici le lien pour voir les photos. Mon frère a un talent inouï pour la prise de photos et ça représente très bien ce que j'ai pu voir. Je vous avertis, c'est très sensationnel et si vous n'avez pas les moyens d'aller visiter la France en personne je vous déconseille de cliquer sur le lien suivant:

PHOTOS

Ahhhhh putain que je m'ennuie!

Mh

mardi, septembre 25, 2007

On n'arrose point son gazon mais on flush dans le vide....

En automne 2002, le Québec se dotait d’une politique de l’eau afin :

· d’assurer la protection de cette ressource unique,
· de gérer l'eau dans une perspective de développement durable,
· de s’assurer, ce faisant, de mieux protéger la santé publique et celle des écosystèmes.

Depuis lors de nombreux organismes se tuent à nous faire comprendre qu’il ne faut pas gaspiller l’eau - tout comme Hydro-québec se tue à nous dire qu’il ne faut pas gaspiller l’énergie; en effet, il faut se priver pour en avoir plus à vendre aux Américains – je ne sais pas pour vous mais moi ça me fait penser à certaines îles antillaises bourrées de ressources naturelles mais dont les principaux intéressés – les Antillais - n’en profitent pas un instant parce que leurs gouvernements préfèrent vendre ces ressources aux riches et laisser le reste aux natifs - mais voilà je divague de mon point de départ et ma tension vient de monter d’un cran –. Je disais donc qu’on se tue à nous faire comprendre qu’il ne faut pas gaspiller l’eau, que c’est une ressource non-renouvelable (!?!) et que bon, on va tous finir par crever de soif comme les petits africains et qu’on doit se compter bien chanceux d’avoir de quoi se laver le zizi et les dents. Enfin bref à force de se faire répéter le même discours on finit par y croire vraiment et depuis un certain temps quand je prends ma douche je mouille ma peau avec ma salive, je me savonne puis je rince avec un mélange de 200 ml d’eau et de pipi en vue d’économiser – le pipi est un puissant antibactérien, au cas où vous ne le sauriez pas - nos grands-mères le savait, elles.

Alors voilà dans ce contexte vous comprendrez que j’ai les nerfs à vif quand je vois quelqu’un gaspiller l’eau. Et aujourd’hui ce fut la goutte (d’eau) qui fit déborder le vase.

J’étais calmement affairée à lire le journal sur la toilette de la salle de bain du bureau quand j’entendis quelqu’un rentrer. Comme je passe la majorité de mon temps à la salle de bain afin d’éviter au maximum le travail j’ai développé une sorte de 6e sens, c’est à dire que je sais à l’avance qui vient pour un pipi rapide et qui vient pour une bonne crotte qui fait mal. Alors voilà, j’ai tout de suite flairé le gros étron qui tue. Donc la personne s’assoit et pendant que je continue à lire j’auditionne un minuscule pipi typique de celui qui confirme qu’il ne venait pas dans l’intention de vider sa vessie mais bien dans un autre objectif. Cette personne comprenant qu’elle n’est pas seule (je faisais exprès pour tourner bruyamment mes pages de journal) eut tôt fait de se mettre à tousser – en vain – en vue de camoufler le bruit le plus tabou de l’univers. Et là je me suis dit « Elle va me faire le subtil coup du demi-flushage » et comme de fait, la dame entreprit de flusher la toilette mais seulement à moitié, du genre « Je fais assez de bruit pour camoufler le son de mon anus qui se dilate et de la merde qui s’écoule de mon cul tout en gaspillant l’eau seulement à moitié, démontrant ainsi ma double conscience sociale.». Ca m’a mis en furie d’autant plus qu’elle a répété ce petit manège hypocrite à plusieurs reprises, me prenant visiblement pour une valise « Oh la toilette est sûrement bloquée et refuse de flusher quelques inoffensifs bouts de papier ». Vous conviendrez aisément que c’est une insulte profonde à l’intelligence. Je fis exprès de la décourager de bien se vider en m’obstinant sur mon trône à lire mon journal même si j’avais fini depuis longtemps de faire ce que j’avais à faire. J’aurais entendu son soupir de frustration dû à ma présence obstinée si le bruit de son cul et de la chasse d’eau ne m’en avait empêché.

Dans le passé je trouvais très drôle ce procédé. Une personne qui chie bruyamment a la force de s’assumer et en tant que parton c’est à cette personne que je confierais les dossiers les plus cruciaux. Mais contrairement à cet acte de bravoure édifiant cette collègue menteuse préférait me berner tout en gaspillant l’eau. Je parie que c’est ma collègue qui doit toujours partir plus tôt du bureau parce que son enfant est « malade » ou qu’elle ne peut pas prendre des notes à la réunion parce qu’elle a une « tendinite » au poignet.

Mais elle n’est malheureusement pas la seule à agir de la sorte. Des centaines de milliers de canadiens en font de même.

Enfin bref tout ça pour dire que j’ai écris au gouvernement. J’ai envoyé une note qui fait état de centaines de millions de gallons d’eau gaspillés annuellement parce que les gens ne sont pas capables d’assumer leurs diarrhées. Et je propose des solutions pour contrer cet infâme gaspillage : une campagne de désensibilisation choc sur les bruits de défécations sous la thématique « Oui, chier c’est normal » proclamé par une mascotte judicieusement choisie ou alors l’installation massive dans nos salles de toilettes publiques d’un appareil bruyant à batteries qu’on n’a qu’à activer pour cacher le bruit de ses intestins qui se vide. Honnêtement, bien que mon idée paraisse très…particulière, je la considère non moins parfaitement géniale. Je vais même jusqu’à aller proposer le tout à un quelconque groupe hippique du style « Greenpeace », quitte à monter une pétition.

Alors voilà. Depuis longtemps vous me reprochez de ne pas avoir passé outre le stade anal, voilà que ma largesse d’esprit fera en sorte de changer la face du monde. In your ass!

Mh

lundi, septembre 24, 2007

Le français selon les Québécois

Je ne vous apprends rien si je vous dis que le québécois moyen a le don de massacrer la langue française. Quand on revient d’un voyage en France on constate à quel point nous avons le vocabulaire limité, avouons-le ouvertement. En plus des nombreux slangs utilisés à excès on constate d’autres tendances toutes particulières des citoyens de notre province.

Voici quelques exemples qui font partie de notre langage quotidien mais que vous n’avez peut-être jamais remis en question :

Cette tendance à mettre au singulier ce qui nécessite d’être au pluriel

Exemple tiré de ma coiffeuse : « T’as un cheveux sec. », ce à quoi je réponds toujours avec une pointe de sarcasme dans la voix : « Ah, juste un? Enlève-le et le problème sera réglé. ». À chaque fois elle m’explique le plus sérieusement du monde, comme si je n’avais pas compris : « Mais non!!! Je parlais juste d’un cheveux, je parlais de ton cheveux au sens large!!! » OK….Éloquent, n’est-ce pas.

Ensuite, dans la même veine, il y a « Je me cherche un soulier. » Un seul? Bonne chance. Permettez-moi de vous faire part ici d’une situation très cocasse. Il y a quelques années, alors que l’hiver était bien installé, je me plaignais à ma mère d’avoir les pieds gelés et mouillés. Elle me dit alors, très naïvement et avec la meilleure des intentions du monde : « Oh, pauvre Marie! Ca te prendrait une bonne botte bien chaude!». Ce conseil maternel n’est alors point tombé dans l’oreille d’un sourd et le soir même j’entrepris d’acquérir cette « bonne botte bien chaude » (dont je fus réellement satisfaite, par ailleurs) et put consoler ma mère le lendemain matin. Mais curieusement, j’avais encore les pieds gelés et mouillés quand je revenais de l’extérieur…J’imagine qu’on s’est mal comprises, ma mère et moi.

Puis ça continue : « Une patate » pour signifier des frites, etc.

Il y a aussi certains mots pour lesquels ont prend le libre choix d’oblitérer une lettre, tel que « patalon » au lieu de « pantalon ». Pourquoi??? Pour économiser du temps!?!

Il y a aussi certains mots qu’on met délibérément au féminin alors que le masculin s’impose. Combien de fois ai-je entendu avec un frisson dans le dos : « Wow! Sont ben belles, tes nouvelles jeans!!!! » (notez ici qu’en plus on fait l’usage du pluriel alors qu’il est prescrit d’utiliser le singulier...absurde, n’est-il pas.). À l’opposé, certains mots féminins sont mis au masculin. Je n’ai pas d’exemple qui me vient à l’esprit actuellement mais croyez-moi sur parole.

Dans le même ordre d’idée cet après-midi j’ai été violemment coupée sur la route par une criss de vieille folle. Vous savez, le genre 55 ans qui croit être encore jeune et séduisante, qui a beaucoup d’argent et qui roule en décapotable à une vitesse illicite. Le genre qui écoute de la musique de gens qui pourraient être ses arrière-petits-enfants. Vous savez, le genre qui se met du parfum à outrance pour cacher les fortes odeurs de sécrétions vaginales périmées. Vous savez, le genre qui porte une montre très chère alors qu’à cet âge on veut justement oublier le temps. Vous savez, le genre qui a abusé de produits décapant pour le visage et des salons de bronzage parce qu’à son époque on ne savait pas que c’était mauvais pour la peau. Vous savez, le genre première génération de femmes qui a été financièrement indépendante, qui n’a jamais fait d’enfant et dont le conjoint la trompe avec des filles 5 fois plus jeunes. J’imagine que vous avez le portrait très défini à l’esprit. Ben c’est ça, cette folle a failli me coûter la vie (c’est à dire que mon père m’aurait tué s’il avait fallu que je tombe dans le ravin avec sa voiture). Enfin bref, une criss de folle je vous dis, et si je n’avais pas été occupée à me mettre du mascara j’aurais bien noté sa plaque pour lui envoyer les flics au cul!*

Mh

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* En fait je voulais faire pire. Je voulais l’installer sur une table d’opération en lui faisant croire que je suis chirurgienne et que j’allais lui redonner ses 20 ans. Puis, après l’avoir attachée à la table et sans l’anesthésier je lui aurai arraché les paupières très lentement. Ensuite, les ongles. J’aurais par ailleurs ouvert ses grosses boules molles avec un outil chirurgical souillé. Après avoir vidé le contenu de ces sacs pendouillants je les lui aurai fait manger en la forçant de faire semblant d’aimer ça. J’aurais procédé de la même façon avec l’intérieur de ses organes génitaux. Puis, j’aurais scié ses jambes et je lui taperais sur la figure avec ces jambes, comme si sa tête était une balle de baseball. Pour finir j’ouvrirais ses tripes, j’y fourrerais un parfum cheap, sa montre et un CD de Fergie pour ensuite refermer le ventre. Puis, pour couronner le tout avec classe, je lui enfoncerais les clés de sa Ferrari au plus profond de son rectum.

samedi, septembre 22, 2007

Dégourdissez-vous les neurones!

Voici un petit problème mathématique que je vous invite à résoudre pour votre propre plaisir :


Problème :

Considérez* un salarié syndiqué de la fonction publique. En tenant compte de la répartition du travail qui suit, calculez le nombre annuel d’heures réellement travaillées par employé, sachant qu’il travaille normalement 35 h. / sem, à raison de 40 semaines par année :

- 2 heures quotidiennes sont consacrées au repas du midi;
- 2 heures quotidiennes sont consacrées à raconter ses problèmes personnels aux collègues;
- 2 heures quotidiennes sont consacrées à écouter les problèmes personnels des collègues;
- 30 minutes quotidiennes sont consacrées à visualiser du contenu pornographique sur le poste de travail.



Solution :

Si vous avez calculé qu’il travaille réellement 30 minutes * 5 * 40 = 6000 minutes, soit 100 heures, soit l’équivalent d’un peu plus de 14 jours par année, vous êtes soit un cancre, soit complètement naïf.

La réponse est : ZÉRO

En effet, le problème posait une colle : « ..un employé syndiqué ». Ainsi, ce solde d’heures est plutôt consacré aux revendications syndicales, pour dénoncer les conditions de travail exécrables dans lesquelles le salarié évolue.


Je vous reviens sous peu avec d’autres problèmes de logique!


Mh

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* "Considérez" dans le sens de "observez", pas dans le sens de "estimez".

Pays de merde!

Tel que promis, me voici à nouveau. Eh oh, vous n’étiez pas obligés de venir ici! Enfin bref vous voilà, alors lisez-moi jusqu’à la fin.

Je reviens d’un pays extraordinaire, la France. Ce pays est riche. Riche d’histoire, riche de culture, riche de savoir, riche de tout. Je me savais médiocre mais pas à ce point.

Québécois, vous êtes moches. Québécois, votre vocabulaire est limité. Québécois, vous êtes incultes. Québécois, vos ancêtres sont des cons. Voilà, c’est dit.

Et Québécois, cessez de m’importuner avec vos manteaux laids qui me rappellent qu’on vit dans un pays de merde. Kanuk, je t’emmerde. Je t’emmerde de m’envoyer annuellement tes putains de catalogues à la con pour me rappeler que l’hiver s’amène à grands pas. Je t’emmerde également pour tes paradoxes éhontés tels que « Julie est mannequin » alors qu’elle est moche comme tout et « qu’elle adore la nature » alors que dans la phrase suivante vous vantez ses qualités de chasseuse et de bûcheron. Votre Julie mérite la lipidation et ses enfants aussi et encore là, je suis trop clémente.

Québec, j’emmerde tes routes, tes syndicats, tes hôpitaux, ton transport en commun, tes comédiens, tes musées, tes pommes. Québec, j’emmerde ta fonction publique, pour laquelle je travaille pourtant. Quelle poisse d’être née ici.

Enfin voilà; ce sentiment intense d’infériorité devrait me passer sous peu. C’est très difficile de faire face à plus grand que soi, je ne le vous souhaite pas. Les Français ont de quoi vous foutre envie de vous suicider. N’y allez pas, si vous voulez mon conseil.

Allez plutôt visiter les États-Unis!


Mh

jeudi, septembre 20, 2007

Toujours vivante, je suis celle qui va vers l'avant

Bonjour mes singes,

J’existe toujours, seulement j’ai eu un été fort occupé et n’ai point eu le temps de vous divertir. Mais qu’à cela ne tienne, je compte bien revenir d’ici quelques jours. Ma constante évolution m’amène à vouloir vous faire part de certains trucs.

Revenez donc d’ici peu!

Mh